Travailler dans le froid ? Votre employeur doit prendre des mesures !
19-12-22
Ces derniers jours, il faisait un froid glacial. Sur le lieu de travail, il peut faire froid également. Peut-être que votre employeur économise aussi sur le chauffage à l'occasion des prix élevés de l'énergie ? Saviez-vous que votre employeur doit prendre des mesures en fonction du travail à effectuer ? Plus votre travail est léger, plus rapidement votre employeur devra prendre des mesures.
Qu’en est-il en cas de travail très léger à très lourd ?
Chaque niveau d’intensité est accompagné d’une température minimale sur le lieu de travail. En cas de travail très léger, la limite est de 18°C, 16°C en cas de travail léger, 14°C en cas de travail semi-lourd, 12°C en cas de travail lourd et 10°C en cas de travail très lourd. La température est mesurée à l’aide d’un thermomètre ‘sec’ qui indique généralement une température plus élevée qu’un thermomètre normal.
Quand doit-on intervenir ?
Si la température minimale n’est pas atteinte, l’employeur est obligé de prendre des mesures. Des exemples de mesures de prévention sont, par exemple : installer un chauffage, offrir des vêtements adaptés, adapter les méthodes de travail afin de réduire la charge de travail, limiter l’exposition au froid ou mettre des boissons chaudes à la disposition. Les mesures sont décidées sur base de l’analyse de risque que chaque employeur doit faire effectuer. Le conseiller de prévention et le CPPT – ou s’il n’y en a pas – la délégation syndicale ou les employeurs y sont associés.
Que faire en cas de travail à l’extérieur ?
En cas de travail dans des locaux ouverts ou à l’extérieur, il n’existe pas de températures minimales. Cependant, entre le 1er novembre et le 1er mars, on doit prévoir suffisamment de dispositifs de chauffage. Ces dispositifs doivent être utilisés effectivement quand la température baisse en-dessous de 5°C ou si les conditions météorologiques l’imposent.
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