Trop chaud au travail ? L'utilisateur doit prendre des dispositions

24-06-24

On attend toujours avec impatience les premiers jours de l'été. Mais que faire quand il fait trop chaud au travail ? Comment garder la tête froide ? Quelles sont les mesures à prendre ? Et qui devrait prendre sa responsabilité ?
 

D'abord le principe : lorsqu’il fait trop chaud au travail, tous les travailleurs ont droit à un certain nombre de mesures de protection, les intérimaires inclus.

Pendant le printemps et l'été les températures peuvent monter en flèche et peuvent rendre les conditions de travail plus difficiles. Certaines mesures sont nécessaires car travailler dans ces conditions n'est pas sans risque pour la santé.

Quand fait-il trop chaud pour travailer ?

Pour le déterminer, il faut mésurer la température à l'aide de ce que l'on appelle un "thermomètre globe humide". Celui-ci tient compte de l'humidité et de la température de rayonnement des objets dans l'environnement. Il est possible que le résultat soit inférieur à la température que donne un thermomètre ordinaire.

Le médecin du travail fixe la quantité d’efforts physiques que demande un certain type de travail. Cela va d'un effort très léger à un effort très lourd. Chaque type d'effort a une température maximale à partir de laquelle des mesures de protection sont obligatoires.Un certain nombre d’exemples peuvent servir d’indication:

  • Très légère, 29° : travail de secrétariat
  • Légère, 26° : travail manuel à une table
  • Moyenne, 22° : travail en position debout
  • Très lourde, 18° : travaux de terrassement

Qui doit prendre sa responsabilité ?

Votre employeur doit prendre un certain nombre de mesures pour réduire les désagréments liés à la hausse des températures. Au sein du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail (CPPT), les représentants du personnel peuvent dans le contexte de la santé et de la sécurité au travail également faire des propositions.

Lorsque la température maximale est dépassée, l’employeur doit:

  • Prévoir des équipements de protection (vélums, couvre-chefs, …) pour les travailleurs exposés à un rayonnement solaire direct;
  • Offrir des boissons rafraîchissantes appropriées gratuitement;
  • Installer dans les locaux de travail un dispositif de ventilation artificielle dans les 48 heures.

Et si les désagréments persistent ?

Quand les désagréments persistent, ce qui peut par exemple ressortir d’un tour de table auprès des travailleurs, l’employeur doit accorder des périodes de repos. En outre, il peut décider de façon autonome d’instaurer un chômage temporaire. Durant cette période, le travailleur touche des allocations de chômage de l’ONEM qui, dans certains secteurs, entre autres dans le secteur de la construction, sont complétées par une allocation d’un Fonds de Sécurité d’Existence


retour au sommaire

Tags: Faits divers

© FGTB Interim